fbpx

Célébrons le Mois de l’histoire des Noirs avec Fergie Galeromeloe

Nous continuons de souligner le Mois de l’histoire des Noirs tout au long du mois de février. Dans le cadre de ce balado, Fergie Galeromeloe, étudiant en actuariat à l’Université de Toronto, se joint à nous pour nous partager son engagement au sein de l’International Association of Black Actuaries et comment il contribue à la croissance de la jeune communauté noire. Cet épisode est disponible en anglais seulement.

VOUS N’AVEZ PAS LE TEMPS D’ÉCOUTER CE BALADO? LISEZ LA TRANSCRIPTION.

Fievoli : Bonjour et bienvenue à Voir au‑delà du risque, le balado de l’Institut canadien des actuaires. Je suis Chris Fievoli, actuaire, Communications et affaires publiques à l’ICA.

Cette année, pour souligner le Mois de l’histoire des Noirs, nous nous adressons aux membres de la communauté actuarielle canadienne pour connaître leurs points de vue sur cet événement et ce qu’il signifie pour eux. Aujourd’hui, nous accueillons Fergie Galeromeloe, qui étudie actuellement l’actuariat à l’Université de Toronto.

Merci beaucoup de participer à l’épisode d’aujourd’hui.

Galeromeloe : Merci beaucoup de m’avoir invité aujourd’hui, Chris.

Fievoli : Pour commencer, parlez‑nous un peu de votre parcours. Je m’intéresse particulièrement à ce qui t’a incité à envisager l’actuariat et à venir étudier au Canada.

Galeromeloe : Ouais, c’est en fait une drôle de réponse. Je pense que c’était en 2015. J’étais encore au secondaire et je ne savais pas trop ce que je voulais étudier ni quelle carrière je voulais embrasser. C’était très nébuleux pour moi jusqu’au jour où mon oncle m’a approché et m’a dit : « Oh, pourquoi ne fais‑tu pas simplement des études en actuariat puisque tu aimes les mathématiques et les statistiques? »

Ma première réaction a été : Mais qu’est‑ce que c’est ça? En ce qui me concerne, je suis né et j’ai grandi au Botswana, dans la capitale Gaborone. Après que mon oncle m’a eu dit cela, j’ai fait le tour de Gaborone et j’ai eu des entretiens avec plusieurs actuaires simplement pour leur demander : « Qu’est‑ce que ce domaine? Que faites-vous au quotidien? Que dois‑je faire pour arriver là où vous êtes? » Et simplement en leur parlant du sujet, ça m’a beaucoup intéressé.

Et puis quelques années plus tard, c’est à ce moment-là que j’ai fait une demande dans les universités. Je ne savais pas vraiment quelle université offrait le meilleur programme d’actuariat, mais je savais très bien que je voulais venir au Canada. D’après mon intuition, le Canada était un pays très accueillant. Les gens ici étaient sympathiques, et je voulais venir dans un endroit où tout le monde était accueillant; en fin de compte, un lieu où chaque arrivant était bienvenu.

Fievoli : Donc maintenant, tu étudies à l’Université de Toronto, et je pense que tu es sur le point d’obtenir ton diplôme. J’aimerais savoir si tu as des réflexions sur ton séjour à l’Université de Toronto et sur tes objectifs de carrière en ce qui concerne les possibilités que tu souhaites saisir, les domaines dans lesquels tu aimerais travailler, et ce genre de choses.

Galeromeloe : Pendant mon séjour à l’Université de Toronto, j’ai fait un baccalauréat en actuariat et en statistique, et ce fut quatre années d’études exceptionnelles. J’ai suivi de nombreux cours où j’ai appris à connaître le contexte de l’actuariat et les mathématiques actuarielles, ce que je trouve très amusant.

En ce qui concerne l’avenir, j’ai bien l’intention d’obtenir les titres AICA et FICA, et j’aimerais beaucoup travailler dans le secteur de l’assurance vie, mais particulièrement dans le domaine de la planification des régimes de retraite parce que je trouve les mathématiques sur les régimes de retraite très amusantes. Et c’est le secteur dans lequel j’aimerais beaucoup travailler après l’obtention de mon diplôme.

Fievoli : J’aimerais que l’on jase un peu de l’International Association of Black Actuaries (IABA); nous pourrions peut‑être parler de ta participation et de la façon dont cet organisme t’a aidé dans ton perfectionnement professionnel.

Galeromeloe : En fait, j’ai découvert l’IABA au début de l’année 2020; à ce moment‑là, l’organisme n’était pas très diversifié et il comptait peu de Noirs. Je me souviens que dans un de mes cours, nous devions assister à un événement pour passer le cours. Et l’un des événements proposés était une réunion de l’IABA dans un immeuble du centre‑ville – je pense que c’était l’édifice RBC.

Et ma première réaction à la découverte de l’IABA a été un sentiment de joie, parce que je savais que je venais de découvrir un endroit où je pouvais rencontrer des actuaires qui partageaient les mêmes expériences de vie que moi et avec qui je pouvais m’identifier davantage.

Alors j’ai participé à cet événement. J’ai rencontré plusieurs excellents actuaires et j’ai assumé un rôle de liaison étudiante pendant ma première année d’étude. Mais je ne me suis pas trop impliqué parce que c’était juste avant que la COVID frappe. Par conséquent, il ne se passait pas grand‑chose sur le plan des réunions et des événements. Et après ça, j’ai quand même décidé de garder un lien étroit avec l’IABA, et c’est super jusqu’à maintenant.

Dans mon introduction, j’ai mentionné que nous célébrerons le Mois de l’histoire des Noirs, et j’aimerais que tu nous parles de l’importance de cet événement et de la façon dont tu le commémores cette année. Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs est encore un nouveau concept parce qu’au Botswana, je dirais que presque personne ne souligne cet événement parce que nous ne partageons pas trop cet héritage.

Après avoir déménagé en Amérique du Nord, je me suis assuré d’en apprendre davantage après avoir célébré mon premier Mois de l’histoire des Noirs ici, et d’essayer de comprendre l’histoire des Noirs en Amérique du Nord et ce qu’est le Mois de l’histoire des Noirs. À l’heure actuelle, je travaille comme ambassadeur de la mobilisation des jeunes et j’encadre de jeunes hommes noirs à Toronto. Cette occasion m’a amené à en apprendre davantage sur les expériences vécues par les Canadiens noirs et sur ce à quoi ressemble leur quotidien. Parce que, encore une fois, je n’ai pas pu m’identifier personnellement du fait que je ne suis pas né ici et je n’ai pas grandi ici, mais je suis très reconnaissant de cette occasion.

Et comment je célébrerai le Mois de l’histoire des Noirs? D’autres mentors auprès des jeunes et moi‑même organiserons des ateliers où nous découvrirons l’histoire du hip‑hop en Amérique du Nord, car nous croyons que le hip‑hop est un milieu culturel pour les personnes noires et c’est essentiellement la façon dont le genre est utilisé pour se familiariser avec la justice sociale à travers des événements historiques et remettre en question le statu quo.

Fievoli : C’est fantastique. Merci beaucoup d’avoir participé au balado aujourd’hui et d’avoir partagé tes expériences.

Galeromeloe : Merci beaucoup de m’avoir accueilli aujourd’hui, Chris.

Fievoli : Si la conversation d’aujourd’hui vous a plu, je vous invite à vous abonner à notre balado pour rattraper les épisodes précédents. Si vous avez des idées pour un prochain épisode ou si vous souhaitez participer à notre blogue Voir au‑delà du risque, nous serions ravis de vous entendre. Nos coordonnées se trouvent dans la description de l’émission.

Je m’appelle Chris Fievoli et je vous remercie d’avoir écouté Voir au‑delà du risque. À la prochaine!

Cette transcription a été révisée par souci de clarté.

Suivez Nous

Pour nous joindre

Institut canadien des actuaires
360, rue Albert, bureau 1740
Ottawa, Ontario K1R 7X7
voiraudeladurisque@cia-ica.ca

Abonnez-vous à nos courriels